Les contributions versées par les employeurs pour financer le régime de protection sociale complémentaire mis en place dans l’entreprise sont exonérées de cotisations et contributions sociales à condition notamment que ce régime présente un caractère collectif et obligatoire.
Une instruction interministérielle du 17 juin 2021 est venue préciser les conditions d’application de ce caractère collectif et obligatoire en cas de suspension du contrat de travail du salarié faisant l’objet d’une indemnisation (maintien total ou partiel de salaire en cas de congé maternité ou d’arrêt de travail, indemnité en cas d’activité partielle…).
Au cours de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, s’est posée la question du maintien des régimes de protection sociale complémentaire pour les salariés placés en activité partielle.
Un régime dérogatoire temporaire a ainsi été mis en place par la loi du 17 juin 2020. A ce titre, du 12 mars 2020 au 30 juin 2021, les salariés placés en activité partielle continuaient d’être couverts par leur complémentaire santé et leur contrat de prévoyance.
Ces dispositions n’ayant qu’une durée limitée, l’administration a, par l’intermédiaire d’une instruction interministérielle du 17 juin 2021, décidé de pérenniser les dispositions retenues pendant la crise sanitaire.
Depuis le 1er janvier 2022, les employeurs doivent se rapprocher de l’organisme gérant ce régime (assureur, mutuelle, institution de prévoyance) pour mettre à jour le contrat collectif.
Cette date est repoussée dans les cas suivants :
Dans un second temps, les employeurs doivent également mettre en conformité avec l’instruction interministérielle du 17 juin 2021 le document instaurant les garanties complémentaires de protection sociale dans leur entreprise : accord collectif, accord référendaire ou décision unilatérale de l’employeur.
Une mise à jour de ce document doit impérativement être effectuée avant :
Ainsi, pendant la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2022, le caractère collectif et obligatoire ne sera pas remis en cause, malgré l’absence de mise à jour des actes instaurant les garanties dans l’entreprise et du contrat collectif souscrit par l’entreprise, dès lors que les salariés bénéficient effectivement des dispositions exposées ci-dessus.