Pour l’ensemble des salariés des entreprises de la branche, la nouvelle convention collective nationale instaure deux régimes de protection sociale :
Toutes les entreprises des secteurs de la métallurgie et de la sidérurgie vont devoir respecter les dispositions prévues par la nouvelle convention collective.
Les employeurs devront, à compter du 1er janvier 2023 verser une cotisation minimale à un organisme de prévoyance (ou d’assurance ou mutuelle) affecté au financement de garanties de protection sociale complémentaire. Cette cotisation minimale garantie par la branche à la charge exclusive de l’employeur s’élève à :
Le régime de prévoyance sera organisé autour :
Les taux de cotisations contractuels du socle prévoyance sont fixés comme suit :
Cotisations | Participation employeur | |
Salariés cadres | 1,021% de la T1 | 100% |
1,743 % de la T2 | 100% | |
Salariés non-cadres | 1,849 % de la T1 | 0,794 % (avec un minimum de 0,6 % sur la T1/T2) |
1,849 % de la T2 | 0,794 % (avec un minimum de 0,6 % sur la T1/T2) |
Pour les salariés cadres, le régime de prévoyance conventionnel est financé exclusivement par l’employeur. Il est également prévu une option pour atteindre la cotisation minimale obligatoire de 1,12 %.
La nouvelle collective nationale de la métallurgie définit un socle minimal de garanties en frais de santé :
Cotisations | Participation employeur |
1,28 % du plafond mensuel de la sécurité sociale | 50 % |
Les entreprises peuvent compléter le niveau de couverture de leurs salariés en instaurant en plus des garanties de base, les garanties additionnelles déclinées au contrat cadre passé entre les organismes assureurs labellisés et les partenaires sociaux signataires de la convention collective nationale de la métallurgie.
Des options pourront être souscrites à titre facultatif ou obligatoire.
En principe, le régime de prévoyance couvre uniquement les sinistres nés à compter de l’entrée en vigueur de l’accord de prévoyance. Toutefois, les partenaires sociaux ont souhaité couvrir également les encours c’est-à-dire les aggravations d’états pathologiques antérieurs nés à la date de prise d’effet du régime.
Cette reprise d’encours est conditionnée au paiement :