Depuis le 31 mars, toute structure doit conserver chacune de ces versions pendant 40 ans minimum.
L’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures doivent tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes :
Les 3 types de mesures concernées par le DUERP
Ces différentes mesures doivent être mises en œuvre sur le fondement des principes généraux de prévention dans l’ordre suivant :
Pour mettre en place le DUERP, la démarche d’évaluation des risques professionnels est structurée et comprend 5 étapes.
L’évaluation des risques se définit comme le fait d’identifier les dangers et les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, dans tous les aspects liés au travail.
Il s’agit de désigner qui effectue l’évaluation des risques, de définir les unités de travail, les outils de mise en œuvre.
Une unité de travail représente des salariés soumis aux mêmes dangers. Il ne s’agit pas de salariés occupant strictement un même poste, une même fonction ou une même activité. Pour identifier une unité de travail, il est nécessaire de recenser chaque situation de travail dans laquelle un ou des salariés, avec une ou des fonctions différentes et en charge d’activités différentes, est/sont exposé(s) à un même danger.
Avant d’évaluer les risques, il est nécessaire d’identifier les dangers (bruit, intensité du travail, manutention…) susceptibles de causer un dommage à l’intégrité physique et mentale aux salariés.
Ensuite, il est nécessaire d’analyser les risques. Celle-ci peut être effectuée par une analyse des postes : entretiens, observation, documentation existante (statistiques des accidents du travail et des maladies professionnelles, fiches de données de sécurité, procédures…).
Certains risques professionnels sont également des facteurs de pénibilité lorsque l’exposition du salarié est au-delà de certains seuils :
Les salariés concernés doivent être déclarés par l’employeur via la DSN annuelle ; cela est valable pour les employés en CDI comme en contrat à durée déterminée.
Afin de classer les risques, l’employeur doit définir une méthodologie de cotation (utilisation le plus souvent d’une formule comprenant fréquence et gravité).
Cette cotation permet de hiérarchiser les risques afin de définir les priorités d’actions.
Après évaluation et hiérarchisation des risques, l’employeur peut décider des actions à mettre en place, tout en respectant les principes généraux de prévention, cités plus haut.
Pour les entreprises de plus de 50 salariés, le DUERP abouti à un programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail (PAPRIPACT). Le CSE (et le CSSCT) est informé et consulté sur le DUERP et le PAPRIPACT. Ce PAPRIPACT doit contenir :
Concernant les entreprises de moins de 50 salariés, le DUERP doit conduire à la définition d’actions de prévention des risques et de protection des salariés. Ces actions et mises à jour sont consignées dans le DUERP et le CSE doit en être informé et consulté.
Le DUERP doit être mis à jour :
Un avis indiquant les modalités d’accès au document unique doit être indiqué à l’endroit des affichages obligatoires.
Dans l’attente de l’ouverture du portail numérique, l’employeur doit conserver les versions successives du DUERP sous la forme d’un document papier ou dématérialisé.
En conclusion
Les risques professionnels (liés à l’activité, au lieu de travail et psychosociaux) sont complexes à évaluer. Nous pouvons vous accompagner afin de mettre en place votre DUERP et sécuriser votre démarche.
Date de rédaction : 6 octobre 2022
Sources :